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moi
09/06/2006 01:12
égoïsme fait partie de ce que lon appelle communément un "défaut", autrement dit un problème dans la manière de se comporter. Le plus souvent, on attribue légoïsme à un amour exagéré pour soi-même, un amour tel quil ny aurait pas de place pour qui que ce soit d'autre. Si la personne égoïste semble effectivement ne sintéresser quà elle-même, peut-on dire pour autant quelle saime trop ? Pour légoïste, selon Edgar Poe, "Le grand malheur est de ne pouvoir être seul". Légoïste est essentiellement préoccupé de lui-même ; ses choix, ses activités, ses relations convergent vers un même but : ramener tout à soi, sapproprier ce qui lui semble plaisant ; il ne tient compte ni du monde, ni des intérêts extérieurs, ne se soucie pas des autres et organise sa vie pour ne pas être dérangé. Sil entre en relation avec certaines personnes, cest quil pense pouvoir en tirer quelque chose : du prestige, des avantages, du plaisir
Le petit monde de légoïste Légoïste vit en circuit fermé ; il est comme empêché de voir et dentendre ce qui ne le concerne pas personnellement ; le monde, cest lui, le reste est ignoré ! Il est peu satisfait de sa vie et souvent solitaire (égoïsme et "célibat endurci" font bon ménage), soit par choix, soit par force. Le moins que lon puisse dire cest quil a tendance à lasser son entourage ! Le reproche qui est fait le plus souvent aux personnes égoïstes, cest de trop saimer pour pouvoir aimer les autres. Mais avant de dire qu'elles s'aiment trop, demandons nous déjà si elles s'aiment. Et dans le cas contraire, doù leur vient alors de navoir quelles-mêmes en tête ? Ce nest pas lamour de soi qui produit de légoïsme, mais lattachement plus ou moins pathologique à une image périmée de soi-même, celle de "lenfant merveilleux", à qui rien ne doit jamais manquer. Peut-on "guérir de légoïsme ? Le point de départ est de prendre conscience de cette faiblesse et des effets dommageables quelle a pour soi-même ; à partir de là, il devient possible de se dégager petit à petit du cercle vicieux où elle nous enferme : "on ne peut rien attendre des autres
prenons ce quil y a à prendre
décidément, je me fais toujours avoir
on ne peut rien attendre des autres
etc". Quelques conseils peuvent savérer utiles : €Commencer à donner, de petites choses, et de préférence à quelquun qui soit capable de gratitude et de générosité
€Pratiquer les sports déquipe ou un art martial, comme le judo, qui associe présence à soi-même, contact, ouverture et respect des autres ; €Demander un accompagnement psychothérapeutique qui permettra de restaurer le sentiment de sa propre valeur et de celle du monde environnant. En expérimentant ces quelques trucs, vous devriez réussir à sortir de cet égoïsme et enfin vous tourner vers les autres
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